Voici un article qui vient de paraître dans le journal le Trait d'Union dans les Laurentides sur Rosalie Dufour Villeneuve.
«Un sérieux et une détermination hors du commun»
- Jasmine Létourneau, entraîneure
Rosalie Dufour Villeneuve, championne de dressage
Rosalie Dufour Villeneuve, championne de dressage
par Jean-Guy Ladouceur
À la suite des compétitions 2009 de la série du circuit national de dressage de Canada Hippique, Rosalie Dufour Villeneuve a mérité le titre de championne de Niveau 2 Junior du Québec.
Rosalie, une demoiselle de 15 ans, de Mascouche, démontre, selon son entraîneure, Jasmine Létourneau, une maturité et une détermination rare chez une jeune fille de son âge. «Sa victoire démontre beaucoup de belles choses et je peux affirmer qu’elle a accompli son exploit en très peu de temps, ce qui prouve sa grande dextérité dans cette discipline», assure son entraîneure.
Selon elle, son progrès est rapide pour quelqu’un qui ne compétitionne dans cette discipline que depuis trois ans. Pour expliquer cette réussite, la principale intéressée déclare : «C’est une passion», dit-elle. On pourrait ajouter que cette passion lui a été transmise par sa mère qui a fait beaucoup de compétitions avant de devenir maman, mais elle y est revenue après ses maternités. C’est aussi un sport de famille alors qu’une autre sœur de Rosalie s’y adonne également.
Il n’est pas rare de voir Rosalie s’entraîner sept jours sur sept, à raison de plus d’une heure par jour au Centre équestre du Boisé. «C’est important de bien s’entende avec sa monture et de pouvoir réagir rapidement aux différents obstacles inattendus », ajoute la jeune écuyère, qui avoue s’augmenter de façon encore plus intensive son entraînement quand arrive une compétition. Elle et Prince of Thieves, un cheval de 14 ans aussi surnommé Rajah, doivent ne faire qu’un. Au cours des années, Rosalie a mérité toutes sortes d’honneurs et de victoires. Cependant, elle ne participe pas à toutes les compétitions qui s’annoncent. «Nous devons choisir les compétitions selon plusieurs critères, soit l’endroit, le prestige, la qualité de l’organisation, etc. Rosalie doit se faire voir, se faire connaître, faire sa place dans ce monde où les places sont très restreintes», poursuit Jasmine Létourneau. L’an prochain, Rosalie compétionnera dans le Junior au Niveau 3 et, peut-être même dans le FEI (Fédération équestre internationale), à titre de jeune cavalière.
Pour l’instant, elle poursuit son secondaire 4 en Sport-Études à l’école Régina Asumpta et ne sait pas trop vers quelle discipline elle se dirigera plus tard, sinon qu’elle ira probablement au Cégep Ahuntsic. Une chose est certaine cependant, sa carrière hippique prendra beaucoup de place et, qui sait si un jour, on ne la verra pas représenter le Canada à des Jeux Olympiques ?
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